Stabilisateur automatique et politiques économiques

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Le stabilisateur automatique est un mécanisme auto des dépenses publiques, selon la conjoncture économique, c'est un mécanisme anticyclique. En expansion, les impôts augmentent, les prestations versées pour lutter contre le chômage baisse. Ce qui peut conduire à réduire la croissance des entreprises. Et inversement, en récession, des impôts diminuent et les prestations versées augmentent, ce qui permet de limiter les effets pour les entreprises du ralentissement économique.



Une politique expansionniste de relance consiste à stimuler la production et l’emplois.

Une politique de rigueur d'austérité vise à améliorer le solde Budgétaire et la dette.

Une politique procyclique accentue la dynamique du cycle économique.

Une politique contracyclique freine la dynamique du cycle économique.

On peut mener une politique contracyclique en période de récession (relance) comme on peut mener une politique procyclique en période de récession (austérité). En période d'expansion économique, on est une politique de soutien à l'activité afin de stimuler plus encore l'activité ou d'investir pour l'avenir. Mais on peut aussi en profiter pour mener une politique de rigueur ou de rétablissement des comptes publics.

En situation de crise, tous les gouvernements, quels que soient leur orientation vont pratiquer des politiques de relance et ces mêmes gouvernements ont mis en place, après les périodes de crise, des politiques de rigueur. Généralement, ces politiques ont été mises en place trop vite, ce qui a abouti donc à étouffer le retour de la croissance sans même réussir par établir l'équilibre des comptes publics.



Le multiplicateur keynésien, c'est le principe selon lequel une augmentation des dépenses publiques entraîne une variation Plus grande de l'activité économique. Le multiplicateur est d'autant plus fort que la Propension marginale à consommer et élever, et que la propension marginale a importé et faible. Le multiplicateur a des effets sur l'activité économique : enchaînement, production, dépenses, distribution. On vise par exemple la croissance et la baisse du chômage, avec un risque sur la balance commerciale (si les importations augmentent) Et sur l'épargne si la variation du revenu est trop fortement épargnée.

Le multiplicateur est au cœur de nombreux débats économiques. Pour les keynésiens, le multiplicateur est plus élevé en période de récession. Le FMI a préconisé à la Grèce une baisse drastique de ses dépenses publiques pour pouvoir réduire son endettement. Au final, la situation de la Grèce s'est aggravée. Le FMIA alors reconnu ne pas avoir correctement appréhendé les effets multiplicateurs d'une baisse des dépenses publiques sur la croissance.