Une lettre mystérieuse et une clé inquiétante

Description

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Tout a commencé par une lettre anonyme, glissée sous ma porte. Une simple feuille pliée en deux, sans expéditeur, sans indice. À l’intérieur, quelques mots tracés à la main : "Regarde sous le lampadaire, minuit."

Par curiosité – ou peut-être par inconscience – j’y suis allé. L’endroit était désert, éclairé seulement par la lueur vacillante d’un vieux réverbère. J’ai fouillé un peu autour et, au pied du lampadaire, j’ai trouvé une clé. Une clé rouillée, lourde, avec un numéro gravé dessus : 314.

Intrigué, j’ai cherché. Ce chiffre ne me disait rien… jusqu’à ce que je réalise : c’était le numéro d’une consigne à la gare.

Le lendemain, je me suis rendu là-bas. La consigne 314 était vieille, visiblement inutilisée depuis longtemps. Avec une étrange appréhension, j’ai inséré la clé et j’ai tourné. Le casier s’est ouvert dans un grincement métallique.

À l’intérieur, une enveloppe brune. Pas d’adresse, pas de nom, juste un pli épais. Je l’ai ouverte et j’ai senti mon sang se glacer.

À l’intérieur, une photo. Une photo de moi.

Je me tenais exactement à l’endroit où j’avais ramassé la clé, sous le lampadaire, la veille. Mais il y avait quelque chose d’encore plus dérangeant… La photo avait été prise avant que je la trouve.

Quelqu’un m’observait. Quelqu’un savait ce que je faisais avant même que je le fasse.

Mon cœur battait à tout rompre. J’ai rangé la photo et me suis retourné, scrutant les alentours. Personne. Juste le bruit du hall de gare, des voyageurs, des annonces au haut-parleur.

C’est à ce moment-là que mon téléphone a vibré.

Un message d’un numéro inconnu : "Ne cherche pas. Tu es en danger."

J’ai levé la tête, le souffle court. Dans la foule, j’ai eu l’impression qu’on m’observait.

Mais qui ? Et pourquoi ?

Et surtout… qu’est-ce que j’avais déclenché ?