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La terrible décision de Julien : le shampoing fatal
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Julien, 22 ans, est un expert en prises de mauvaises décisions. Mais celle qu’il s’apprête à prendre aujourd’hui dépasse toutes les autres.
Tout commence un samedi matin quand il voit une publicité sur son téléphone : “GAGNEZ 500 € EN TESTANT UN PRODUIT RÉVOLUTIONNAIRE !”.
Curieux (et surtout fauché), il clique. L’annonce propose de tester un tout nouveau shampoing ultra-réparateur. Facile, non ? Il postule immédiatement.
Deux jours plus tard, un colis arrive chez lui. Sur la boîte, une inscription inquiétante : “ATTENTION : NE PAS UTILISER EN CAS DE CHEVEUX TROP FRAGILES.”
Julien hausse les épaules. Lui, il a les cheveux en béton. Il ouvre la bouteille, applique généreusement le shampoing et attend quelques minutes, comme indiqué.
Au bout de 30 secondes, il ressent un léger picotement. Au bout d’une minute, ça chauffe. Deux minutes… il commence à paniquer. Son crâne est en train de brûler.
Il se précipite sous la douche et rince frénétiquement. Mais quand il passe la main dans ses cheveux… il n’a plus rien.
Tout. A. Disparu.
Julien hurle et court se regarder dans le miroir. Son reflet lui renvoie un crâne aussi lisse qu’un œuf de Pâques. Plus un poil sur le caillou. Il ressemble à un mélange entre Vin Diesel et un moine bouddhiste.
Paniqué, il appelle la société du shampoing. Une voix robotique lui répond :
• “Bonjour, si vous appelez à propos de la chute de cheveux, appuyez sur 1.”
Julien appuie.
• “Si vous avez perdu vos cheveux en moins de 5 minutes, appuyez sur 2.”
Il appuie encore.
• “Si vous êtes en colère, appuyez sur 3.”
Il explose :
• “SI JE SUIS EN COLÈRE ?! JE SUIS CHAUVE, BORDEL !”
Le robot continue calmement :
• “Nous sommes désolés pour la gêne occasionnée. Bonne nouvelle : vos cheveux repousseront… dans environ 6 mois. Bonne journée !”
Six mois ?!
Julien passe les semaines suivantes à porter des bonnets, des perruques et même une casquette avec des faux cheveux. Sa famille et ses potes le surnomment “Professeur Xavier” ou “Le Moine Mystique”.
La morale de l’histoire ? Ne jamais faire confiance aux pubs trop belles pour être vraies.