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Kofi et le courage face au harcèlement
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Un jeune Ivoirien nommé Kofi vivait à Adjamé. Il était petit mais vif, et il adorait jouer au football avec ses amis. Un après-midi, alors qu'il rentrait de l'école à pied, Kofi vit trois garçons plus âgés harceler un plus jeune. Le plus jeune pleurait, ses livres éparpillés par terre.
Kofi était furieux. Il n'aimait pas les harceleurs. Il s'approcha du groupe avec précaution. Les garçons plus âgés riaient, donnant des coups de pied dans le sac du plus jeune.
« Laissez-le tranquille », dit Kofi d'une voix faible mais ferme.
Les harceleurs cessèrent de rire et se tournèrent vers Kofi. Ils étaient bien plus grands que lui. L'un d'eux, un grand garçon avec une cicatrice au-dessus de l'œil, ricana. « Et qu'est-ce que tu vas faire, petit ? »
Kofi savait qu'il ne pouvait pas gagner un combat contre trois garçons plus grands. Mais il savait aussi qu'il ne pouvait pas rester les bras croisés. Il se souvint de ce que son grand-père lui avait appris : la vivacité d'esprit et l'ingéniosité valent mieux que la force brute.
Il regarda autour de lui. Non loin de là se trouvait un tas de mangues, tombées d'un arbre. Il eut une idée.
Il attrapa rapidement quelques mangues et en lança une violemment aux pieds du plus grand des tyrans. Ce dernier trébucha, surpris. Avant qu'il puisse réagir, Kofi lança une autre mangue, touchant le deuxième en pleine poitrine. Le troisième, distrait par la surprise de ses amis, était maintenant légèrement déstabilisé.
Kofi ne s'arrêta pas. Il continua à lancer des mangues, visant leurs jambes et leurs pieds. Les tyrans étaient plus agacés que blessés, mais le déluge inattendu de fruits donna au plus jeune l'occasion de s'échapper. Il s'enfuit, serrant ses livres.
Les tyrans, maintenant agacés et couverts de jus de mangue, reportèrent leur attention sur Kofi. L'un d'eux se jeta, mais Kofi était rapide. Il esquiva l'attaque, puis donna un coup de pied rapide dans la jambe du tyran, l'envoyant valser. Les deux autres garçons hésitèrent, voyant leur ami à terre.
Kofi saisit l'occasion. Il cria : « Courez ! Prévenez la police ! » Il désigna un commissariat voisin et s'élança à toute vitesse. Les harceleurs, réalisant qu'ils étaient en infériorité numérique, et probablement même plus nombreux que la police à proximité, décidèrent de ne pas le poursuivre.
Kofi courut jusqu'à chez lui, le cœur battant. Il était fatigué mais fier. Il n'avait pas gagné de combat, mais il avait fait preuve d'intelligence pour aider quelqu'un dans le besoin et s'en sortir indemne. Il savait que c'était risqué, mais il avait protégé le plus jeune. C'était tout ce qui comptait. Plus tard dans la soirée, Kofi vit le plus jeune jouer au football avec ses amis, riant et souriant à nouveau. Kofi sourit aussi. Il savait qu’il avait fait la bonne chose.