Le train de minuit - Vexub
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Le train de minuit

Description

Prête pour une aventure mystérieuse? Que se cache-t-il vraiment dans ce train de minuit? 🎉 #Mystère #Aventure #Intrigue #TikTokVid Créée avec Vexub.

Script Vidéo

Élodie rentrait chez elle après une longue journée de travail. Ce soir-là, elle prit un chemin différent et passa devant une petite gare qu’elle n’avait jamais remarquée auparavant. Curieuse, elle s’approcha du guichet.
Bonsoir, un billet pour la prochaine destination, s’il vous plaît.
Le vieil homme derrière le comptoir la fixa avec un sourire étrange et glissa un billet sous la vitre.
— Train de minuit. Une seule place. Surtout, ne descendez pas avant la fin.
Intriguée mais fatiguée, Élodie prit le billet et monta à bord du train qui venait d’arriver, un vieux train à vapeur couvert de brume…
Le train était silencieux, à peine éclairé par des lampes vacillantes. Elle s’installa sur un siège près de la fenêtre et observa les autres passagers. Ils étaient étrangement immobiles, certains vêtus d’habits anciens, comme sortis d’une autre époque.
Un homme en costume du XIXe siècle la fixait sans ciller. Une vieille dame tricota une écharpe… mais ses aiguilles ne touchaient jamais la laine.
Un frisson parcourut son dos. Elle voulut se lever, mais un contrôleur en uniforme noir apparut devant elle.
Billet, s’il vous plaît.
Elle lui tendit son billet d’une main tremblante. Il le scruta, puis murmura :
Vous ne devriez pas être ici…

— Pourquoi ? demanda Élodie, le cœur battant.
Le contrôleur ne répondit pas. Il se contenta de lui rendre son billet et disparut dans le wagon suivant.
Le train accéléra soudain, et dehors, à travers la fenêtre, Élodie vit des paysages défiler… mais ils n’étaient pas normaux. Des villes en ruines, des forêts embrumées, des ombres qui bougeaient seules.
Elle voulut tirer le signal d’alarme, mais une main glacée se posa sur son poignet. L’homme en costume était là.
— Tu n’aurais jamais dû monter… chuchota-t-il. Ce train est pour ceux qui ont déjà quitté ce monde.
Élodie sentit son sang se glacer.
— Je suis vivante ! protesta-t-elle.
L’homme la fixa avec tristesse.
— Alors il faut descendre… avant qu’il ne soit trop tard.

Le train ralentit soudain. Une gare apparut dans la brume. Ce n’était pas une ville, mais un immense cimetière.
— C’est ta seule chance, murmura l’homme. Saute Élodie hésita. Mais derrière elle, les passagers s’étaient levés… et leurs visages n’étaient plus humains.
Sans réfléchir, elle bondit hors du train. Elle roula sur le sol froid et humide. Lorsqu’elle leva les yeux, le train avait disparu.
Elle était seule, au milieu des tombes. Et sur l’une d’elles, elle vit son propre nom.

Un cri lui échappa, et tout devint noir.
Quand elle ouvrit les yeux, elle était allongée sur le quai, devant la gare. Tout semblait normal.
Un passant s’approcha.
— Mademoiselle, ça va ? Vous avez l’air perdue…
Élodie se releva en tremblant. Dans sa main, un billet froissé… celui du train de minuit.
Elle recula lentement.
Non… tout ça, c’était un rêve…
Mais alors qu’elle quittait la gare en courant, une voix résonna derrière elle :
À bientôt, Élodie…

Elle se retourna, mais il n’y avait plus personne.