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Prise d'otages au palais de justice de Nantes
Description
Script Vidéo
Le dix-neuf décembre mille neuf cent quatre-vingt-cinq, un événement inédit s'est produit au palais de justice de Nantes. Georges Courtois, un braqueur récidiviste, accompagné de Patrick Thiolet et Abdelkarim Khalki, a pris en otage toute la salle de la cour d'assises, incluant le jury, les magistrats, les avocats et le public. Ce coup de force, qui a duré trente-quatre heures, avait un objectif précis : forcer les caméras de télévision à retransmettre en direct leurs revendications. Georges Courtois, qui se définissait lui-même comme un "voleur professionnel", voulait dénoncer les conditions de détention et la justice qu'il estimait partiale. Il imposa la présence des caméras de France Trois, transformant la salle en un plateau télévisé improvisé, une première en France. Face à lui, c'est le célèbre commissaire Broussard, une figure emblématique du grand banditisme, qui dirigea les négociations. Broussard, connu pour son rôle dans le démantèlement de plusieurs groupes criminels et pour avoir fondé le RAID, chercha à éviter un bain de sang. Au fil des heures, un rapport étonnant se noua entre Courtois et ses otages. Une jurée, impressionnée par son éloquence et sa prestance, continua même à lui rendre visite en prison pendant dix ans après sa condamnation. Cet affrontement entre un truand charismatique et un commissaire légendaire s'est conclu sans effusion de sang, mais a laissé une empreinte durable dans l’histoire judiciaire et médiatique française. L'événement a marqué les esprits par son aspect spectaculaire, renforcé par le fait qu'il a été intégralement filmé par les équipes de télévision présentes sur place. Abonne-toi pour plus de contenu.