La maison maudite

Description

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Tu sais, il y a cette légende au sujet de la vieille maison au bout de la rue. On dit que ceux qui y entrent ne ressortent jamais, ou pire… ils ne sont jamais vraiment eux-mêmes après. Un jour, un groupe d'amis a décidé de braver la maison. Le soir tombait, le vent souffle fort et un orage gronde au loin. Ils se glissent à l’intérieur, poussant la porte grinçante.

À l'intérieur, l'air est chargé de poussière et de moiteur, une odeur de renfermé te prend à la gorge. Les murs sont couverts de vieilles photos jaunies, des portraits de gens souriants, mais leurs yeux semblent suivre chaque mouvement. Au fond du couloir, une faible lueur attire leur attention. Ils avancent, mais chaque pas résonne comme un écho du passé.

Soudain, un rire guttural retentit. Les amis se figent. Quelqu'un les observe. Ils tentent de descendre les escaliers menant au sous-sol, mais les marches semblent interminables. La lumière vacille. Un souffle glacé passe entre eux, et l'un d'eux trébuche. Lorsqu'il se relève, ses yeux sont vides, comme s'il avait perdu son âme dans les ténèbres.

Les autres se mettent à courir, mais la maison a changé. Les murs se resserrent, les couloirs se transforment. Chaque porte qu'ils essaient de franchir mène à un nouveau cauchemar. Ils voient des ombres, des silhouettes horrifiques qui les lancent des regards pleins de haine. Une par une, leurs voix s’éteignent. Le groupe se disperse, se perd dans les méandres tortueux de la maison.

Il n'y a plus qu'un seul ami à l'intérieur. Épuisé, il se retrouve dans la salle de séjour. Les murs se rapprochent, une voix chuchote à son oreille, promettant la liberté en échange d'un simple sacrifice. Il réalise alors qu'une porte s'ouvre au fond, une lumière éclatante le rappelle vers l'extérieur, mais il sait que ce choix lui coûtera cher.

Quand la lumière s'éteint enfin, il disparaît, et la maison reprend son silence. Les voisins entendent des rumeurs des cris, mais personne ne s’aventurera jamais près de cette maison maudite. Parfois, au crépuscule, des ombres dansent aux fenêtres. Rappelle-toi, la maison n'oublie jamais.