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Le silence qui emporte l'amour

Description

Pourquoi certaines personnes n'osent-elles jamais exprimer leurs sentiments ? 🤔✨ #Amour #Silence #Émotions #Relations #Choix Vidéo créée avec Vexub.

Script Vidéo

Dans un petit village bordé de collines verdoyantes vivait un homme nommé Meka. Discret, calme, presque invisible, il parlait rarement. Les gens le saluaient, il répondait d’un signe de tête, parfois d’un mot sec. Ce n’était pas qu’il n’avait rien à dire — c’était qu’il avait choisi, depuis longtemps, de se taire.

Meka avait aimé une femme, autrefois. Awa, belle comme une aurore après la pluie. Elle riait beaucoup, rêvait encore plus. Elle lui parlait de ses projets, de ses doutes, de ses douleurs. Lui, il l’écoutait, toujours, mais ne répondait presque jamais. Il pensait que l’amour se prouvait par les actes, pas les mots. Alors il réparait sa toiture, lui offrait des mangues mûres, construisait une barrière solide autour de leur maison. Mais jamais, jamais il ne lui disait : *"Je t’aime"*, ou même : *"Je comprends."*

Un jour, elle est partie. Elle a laissé une lettre : *“Je t’ai attendu, Meka. J’ai crié sans bruit à ton cœur. Mais ton silence est un mur que je ne peux plus escalader.”*

Il ne l’a pas retenue. Pas par fierté, mais parce qu’il ne savait pas comment briser ce mur. Et peut-être pensait-il qu’elle reviendrait. Mais elle ne revint jamais.

Les années passèrent. Meka devint vieux. Les enfants du village avaient peur de lui. On disait qu’il était étrange, enfermé dans ses pensées. Mais un garçon, Timo, vint souvent l’aider — porter du bois, couper les herbes. Un jour, Meka lui demanda :
— Pourquoi viens-tu m’aider ?
— Parce que je sens que tu es triste. Même si tu ne dis rien.

Cette phrase frappa Meka comme un éclair. Pour la première fois depuis longtemps, il sentit son cœur se fissurer. Il s’assit avec le garçon et lui raconta son histoire. Chaque mot semblait peser une tonne, mais il les libéra un à un, comme on vide un grenier plein de fantômes.

Ă€ la fin, Timo lui dit :
— Tu sais, parfois, dire ce qu’on ressent, c’est ce qui sauve une vie.

Depuis ce jour, Meka parla un peu plus. Pas beaucoup. Juste assez pour que le silence ne soit plus une prison. Il apprit que les mots, même simples, pouvaient être des ponts. Et que parfois, un *“je t’aime”*, ou un *“je suis là”*, vaut plus qu’un toit réparé.

Parce que le silence, s’il dure trop, finit toujours par tout emporter. Même l’amour.

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Tu veux que je transforme ça en poème ou en version plus longue ?