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L'OMS : Gardienne de la santé mondiale depuis 1948
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A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les nations du monde ont ressenti plus que jamais le besoin de s’unir pour protéger la santé de l’humanité. C’est ainsi que naquit, le 7 avril 1948, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), sous l’égide des Nations Unies. Sa création fut officialisée par l’entrée en vigueur de sa Constitution, ratifiée par 61 pays, marquant le début d’une aventure collective pour élever les standards de santé à travers le globe. Chaque année, cette date est commémorée lors de la Journée mondiale de la santé, rappelant l’engagement continu de l’organisation envers le bien-être de tous.
Le siège de l’OMS s’établit à Genève, en Suisse, un choix symbolique pour cette institution internationale, au croisement des diplomacies mondiales. C’est depuis ce centre nerveux que sont élaborées les grandes orientations politiques et que se coordonnent les actions sanitaires à l’échelle planétaire. Mais l’OMS ne se limite pas à ses murs genevois : son empreinte s’étend à travers six bureaux régionaux, véritables relais essentiels pour adapter les stratégies globales aux réalités locales.
AFRO: Brazzaville, Congo
AMRO: Washington
SEARO: new Delhi, Inde
EURO: Copenhague, Danemark
EMRO: Caire, Egypte
WPRO: philippine
Sur le terrain, plus de 150 bureaux nationaux complètent ce maillage, assurant une présence directe auprès des populations et des gouvernements.
Une Gouvernance Collective et Stratégique
L’OMS fonctionne comme une démocratie sanitaire, où chaque État membre, aujourd’hui au nombre de 194, a son mot à dire. Une fois par an, ces nations se réunissent lors de l’Assemblée mondiale de la Santé. Entre deux assemblées, c’est le Conseil exécutif, composé de 34 experts techniques nommés par leurs pays respectifs, qui veille à la mise en œuvre des résolutions.
À la tête de l’organisation se trouve le Directeur général, élu pour un mandat de cinq ans.
L’OMS repose sur un modèle financier hybride, tiraillé entre contributions obligatoires et volontaires. Les États membres versent des cotisations fixes, calculées en fonction de leur richesse nationale, mais celles-ci ne représentent qu’environ 20 % du budget total. Le reste provient de dons volontaires, émanant aussi bien de gouvernements que d’acteurs privés.
Depuis plus de sept décennies, l’OMS a été au premier plan des combats sanitaires mondiaux. Elle a orchestré l’éradication de la variole, déclarée en 1980, une victoire sans précédent dans l’histoire de la médecine. Elle a aussi joué un rôle central dans la lutte contre le VIH/sida, la gestion des épidémies d’Ebola, et plus récemment, la réponse à la pandémie de COVID-19. Parallèlement, elle établit des normes universelles, comme la Classification internationale des maladies (CIM), servant de référence aux professionnels de santé du monde entier.