La Chute de la Terre du Milieu : Quand Frodon Cède à l'Anneau

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Et si Frodon succombait à l'Anneau ? Au lieu de détruire ce poids insupportable, il finit par céder à la tentation et s'avance vers Barad-dûr. Les portes de la Tour Noire s'ouvrent devant lui. Sauron, avec sa malice démesurée, tend les bras, et Frodon, bras ballants, lui offre l'Anneau, le regard vide mais résigné. La majesté des Royaumes s'effondre alors comme un château de cartes.

Gondor, jadis fier et fort, est réduit en cendres. Aragorn, le roi légitime, sent le poids du monde sur ses épaules, mais il ne peut rien faire. Les champs du Pelennor sont envahis par les hordes de l’Ombre, et chaque cri de guerre est devenu un écho de désespoir. Les hommes, les elfes, et même les nains fuient, laissant derrière eux leurs rêves brisés.

Legolas et Gimli, unis dans leur quête, sont d'abord révoltés par la trahison de Frodon, mais ils se retrouvent rapidement dépassés par les forces des ténèbres. La communauté, cette fraternité qui semblait invincible, se désagrège devant la montée inexorable de Sauron.

Merry et Pippin, outragés et perdus, tentent de rallier les autres, mais leur courage est vain. Ils sont balayés par la vague sans fin des serviteurs de l'Anneau. À Isengard, Saroumane, observant la montée de la obscurité, se rend coupable de sa propre ambition. L’Ordre des Sorciers s’effondre, et les Terres du Milieu plongent dans le chaos.

Chaque héros que tu as connu, chaque visage familier se transforme en souvenir. La lumière s’éteint, les ombres s’allongent. Qu’est-il advenu à cet espoir qui brillait un jour si intensément ? L’Anneau a triomphé, et la victoire de Sauron est désormais gravée dans les annales de la Terre du Milieu, une ère de désespoir.

Et quand tout semble perdu, le rire de Sauron retentit dans les vallées, comme un fantôme moqueur des jours heureux.