Disparition mystérieuse au collège Jean-Monnet

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"Ils ne sont jamais ressortis."

Écoute bien ce que je vais te dire, parce que ce n’est pas une histoire qu’on raconte pour faire peur. C’est arrivé, pour de vrai. Au collège Jean-Monnet, l’année dernière.

Un jeudi matin. Trois élèves — Léa, Mehdi et Hugo — ont été envoyés chercher du matériel dans le bâtiment B. Ce vieux bâtiment que tout le monde évite, celui avec les fenêtres cassées et la porte qui grince comme dans un film d'horreur.

Ils sont partis pendant le cours de sciences. Ils riaient en descendant les escaliers. On les a vus entrer.

On ne les a jamais revus.

Au début, tout le monde pensait qu'ils faisaient les malins, qu'ils s'étaient planqués pour sécher les cours. Mais au bout d'une heure, deux heures... plus aucune nouvelle. Pas un message, pas un bruit. Rien.

Un surveillant est allé les chercher. Il a poussé la porte du bâtiment... et il a juré que l'intérieur ne ressemblait plus du tout à ce qu'il connaissait. Les couloirs étaient plongés dans une sorte de brume sale. L'air sentait la rouille et le froid mordait la peau, comme en plein hiver. Pourtant dehors, il faisait 25 degrés.

Il a hurlé leurs noms. Silence total. Même pas un écho.

Le pire ? Quand la police est venue fouiller, tout avait l’air normal. Propre, vide. Sauf une chose : au fond du couloir, juste au niveau du local à matériel, il y avait trois marques de main, imprimées sur le mur... des marques noires, comme brûlées dans le béton.

Personne n'a jamais expliqué ce qui s’est passé. Le bâtiment B est fermé depuis. Officiellement, pour "risques d'effondrement". Officieusement ? Plus personne ne veut y entrer. Même les nouveaux surveillants refusent d'approcher.

Et depuis... parfois, quand on passe près des fenêtres condamnées... on entend cogner. Trois coups. Toujours trois.

Tu veux vraiment savoir ce qui leur est arrivé ?