Le mystère de la chambre 217

Description

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Clara, étudiante en histoire à Lyon, trouvait un emploi d’été dans un hôtel ancien niché dans les montagnes. L’établissement, bâti au XIXe siècle, avait la réputation d’avoir abrité autrefois des écrivains, des artistes… et des secrets.

Lors de son premier jour, le directeur lui confia les clés des chambres, avec une consigne étrange : “Ne monte jamais au deuxième étage. La chambre 217 est condamnée.” Il ajouta, l’air grave : “C’est pour ta sécurité.”

Curieuse, Clara tenta d’en savoir plus. Les autres employés refusaient d’en parler. Certains marmonnaient des choses sur des disparitions inexpliquées, d’autres baissaient les yeux, effrayés.

Une nuit, poussée par une intuition irrésistible, Clara monta au deuxième étage, lampe de poche en main. Le couloir était plongé dans l’obscurité. Au bout, la porte 217. Un vieux cadenas rouillé bloquait l’accès, mais elle remarqua que la serrure avait été récemment forcée.

Elle entra.

La pièce était figée dans le temps. Un lit défait, un journal intime posé sur la table. Elle l’ouvrit. Les pages dataient de 1987. Une certaine Élise racontait son isolement dans cette chambre, sa peur, ses visions nocturnes. Les dernières lignes disaient : “Il m’appelle. Je le vois dans le miroir. Ce n’est pas un homme. Il veut que je reste.”

À ce moment précis, Clara entendit un craquement derrière elle.

Elle se retourna. Le miroir, grand, ancien, vibrait légèrement. Et derrière le reflet… une silhouette noire aux yeux blancs fixait Clara.

Elle recula, mais la porte s’était refermée. Le journal tomba au sol, ouvert à une dernière page qu’elle n’avait pas vue. Une phrase y était griffonnée à la hâte : “Si tu lis ceci, il est déjà trop tard