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Le Mystère de la Chambre 104

Description

Découvre l'hôtel mystérieux où personne ne va 🚪 Que se cache-t-il vraiment derrière cette clé ? #Aventure #Mystère #Voyage #Photo 🎉 Cette vidéo a été créée avec Vexub.

Script Vidéo

Dans les montagnes reculées d’un vieux massif forestier, niché au bord d’un lac oublié, se trouve un petit hôtel isolé, construit au début du siècle dernier. Peu de gens le connaissent. Encore moins y passent la nuit. Mais Louise, une jeune photographe parisienne en quête de silence et de paysages bruts, tombe par hasard sur cet endroit en cherchant à fuir la ville et ses fantômes.

Elle arrive à l’hôtel un vendredi soir d’octobre, alors que la pluie commence à noircir les vitres et que le vent siffle entre les arbres. L’endroit semble désert. À la réception, un vieil homme l’accueille sans sourire, les yeux voilés. Elle demande une chambre, n’importe laquelle. Il hésite. Puis, après un long silence, il glisse une clé rouillée sur le comptoir, sans la regarder.
Chambre 104.

« On n’y met personne d’habitude… mais il n’y a que ça de libre. »

Louise hausse les épaules, pensant qu’il s’agit d’une vieille superstition de village. Elle monte, traînant sa valise dans le long couloir tapissé de portraits anciens. La chambre est propre, mais étrangement vide, comme si rien n’avait jamais été utilisé. Pas de poussière, pas d’odeur. Un miroir ancien trône face au lit, trop grand pour la pièce, trop brillant pour son âge. Sur le mur, une unique photo en noir et blanc : une femme debout dans une forêt, le regard figé… et le visage identique à celui de Louise.Elle frissonne, met ça sur le compte de la fatigue. Mais la nuit, à 3h04 exactement, elle se réveille en sursaut. Pas de bruit. Puis… un murmure. Une voix, tout près de son oreille :

« Louise… tu es enfin revenue. »
Elle bondit, allume la lumière. Rien. Mais le miroir est embué — comme si quelqu’un avait expiré dessus. Trois mots s’y dessinent lentement, goutte à goutte :
“Pars maintenant, Louise.”
Le sang lui monte au crâne. Elle n’a jamais dit son nom à personne ici.

Le lendemain, elle veut partir. Mais sa voiture refuse de démarrer. Aucune barre de réseau. La réception est vide. Elle explore l’hôtel. Tout semble avoir été figé dans le temps. Dans un petit salon fermé à clé, elle découvre une pièce remplie d’objets oubliés, couverts de draps : anciennes valises, journaux, vieilles photos. Sur une table, un registre poussiéreux. Elle l’ouvre.

Tous les noms des personnes qui ont dormi dans la chambre 104 sont barrés. Aucun n’a de date de départ. À la fin, un nom attire son regard.
Louise M. — 1982.
Son nom, sa photo en face. Jaunie, froissée. Mais c’est elle. Même regard. Même visage. Impossible. Elle n’était même pas née.

La panique monteElle retourne dans la chambre, bien décidée à fuir à pied. Mais le miroir vibre, doucement. Une onde silencieuse envahit l’espace. En s’en approchant, elle aperçoit son reflet… qui ne bouge pas comme elle. Il l’observe. Puis lui tend la main.

Trop tard. Une force invisible l’aspire dans le verre.

Louise se retrouve de l’autre côté. C’est la même chambre… mais différente.