La folie du but en or : Barbade vs Grenade

Description

Script Vidéo

On a décidé que le but en or vaudrait 2 buts.
C’est là que le chaos a commencé.
Barbade devait battre la Grenade avec 2 buts d’écart pour se qualifier.
À la quatre-vingt septième minute, ils menaient 2 à 1. Pas suffisant.
3 minutes à jouer.
Alors ils ont eu une idée.
Une idée folle.
Leur raisonnement ?
« Si on égalise, on va en prolongation…
On aura 30 minutes pour mettre un but en or qui compte pour 2.
Score final: 4 - 2 et on passe. »
Donc pour avoir une chance…
Ils se sont tirés une balle dans le pied. LITTÉRALEMENT.
À la quatre-vingt septième minute, Barbade fait une passe en retrait…
Et marque contre son camp.
2–2.
Les spectateurs hallucinent. La Grenade ne comprend plus rien.
Mais Barbade vient de créer ses propres chances.
Encore fallait-il aller jusqu’aux prolongations…
La Grenade comprend enfin.
Si le match finit à 2–2 et que Barbade marque en prolongation, ils sont éliminés.
Ils n’ont plus qu’une option :
Marquer. Peu importe dans quel but.
Oui, même contre leur camp.
Pendant 3 minutes folles, la Grenade attaque les deux cages.
Un 3–2, dans n’importe quel sens, leur suffit.
Et Barbade ?
Ils défendent leur but…
Mais aussi celui de la Grenade.
C’est plus du foot, c’est du délire stratégique.
Un match devenu un casse-tête à ciel ouvert.
Barbade se bat pour empêcher la Grenade…
de marquer où que ce soit.
Un double mur défensif, une leçon de 4D chess sous acide.
Et à la fin ?
Ils tiennent. 2–2. Direction prolongations.
Et là… Barbade marque.
But en or.
+2.
Victoire 4–2. Objectif atteint. Qualification.
Mais le foot ? Humilié.
Ce n’était pas un bug. C’était un miroir sur les règles.
Ce match est étudié en stratégie, en économie, en design de systèmes.
Pourquoi ?
Parce qu’il montre ce qui se passe quand on crée des règles aux incitations pourries.
Charlie Munger l’a dit :

“Montrez-moi les incitations et je vous montrerai le résultat.”
Quand les incitations sont mal pensées,
les conséquences le sont aussi.
Parfois, à très grande échelle.