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Le Met Gala : Entre privilèges fiscaux et contradictions
Description
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Condé Nast ou Louis Vuitton, profitent d'avantages fiscaux en déduisant ces dépenses sous couvert de "dons culturels". Ensuite, l'événement fonctionne comme un réseau de pouvoir et d'influence : Anna Wintour, rédactrice en chef de Vogue, en contrôle l'accès avec une main de fer, approuvant personnellement chaque invité et blacklistant ceux qui osent décliner. Les marques, elles, y voient une opportunité de marketing déguisé, payant pour placer leurs créateurs et célébrités, comme Balmain ou Gucci. Par ailleurs, le Met Gala sert d'outil de soft power : les milliardaires, comme Jeff Bezos en 2022, y achètent une légitimité culturelle, tandis que les stars, à l'instar de Kim Kardashian, l'utilisent pour redorer leur image après des scandales. Enfin, malgré son statut prétendument public, l'événement reste ultra-confidentiel : si les arrivées sont filmées, la cérémonie et l'after-party, protégées par des accords de confidentialité, échappent aux caméras.
Les contradictions sont flagrantes : le Met Gala prétend soutenir l'art, mais l'entrée du musée reste payante pour le public ; il se veut avant-gardiste, mais exclut les créateurs indépendants ou minoritaires, à quelques exceptions près ; et bien qu'il soit considéré comme le "party of the year", 90 % des invités s'ennuient ferme lors de protocoles stricts et de discours interminables. Alors, à quoi sert-il vraiment ? Pour le Met, c'est un coup de pub et une source de financement ; pour les marques, une publicité mondiale gratuite, où une robe virale