Les aventures loufoques de Marvin le Chat Chevalier

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Dans le lointain royaume de Croquette-en-Chaussure, vivait Marvin, un chat chevalier à la moustache plus touffue qu'un buisson d'orties en pleine crise identitaire. Armé d'une épée en bois (parce qu’il avait peur du métal froid), il parcourait les contrées sur le dos de sa noble monture : Virgule, un varan de Komodo au regard vide mais à l’haleine capable de décaper une poêle rouillée.

Marvin n'était pas un héros comme les autres. D’abord, il miaulait en alexandrins, portait son heaume à l’envers, et avait une fâcheuse tendance à confondre les dragons avec les moulins à vent. Un jour, alors qu’il bataillait courageusement contre une botte de foin (qu’il croyait possédée par l’esprit d’un sorcier allergique aux chats), il reçut une missive royale : "Cher Chevalier Marvin, le royaume est menacé par une armée de lutins révoltés qui réclament des congés payés et du sirop de menthe à volonté. SOS."

Sans hésiter, Marvin enfourcha Virgule qui faisait tout pour éviter le contact physique mais n'avait jamais su dire non à un biscuit au thon. Ensemble, ils traversèrent les Montagnes qui Sifflent Faussement, la Forêt des Pancakes (où les arbres sentent le sirop d’érable et les oiseaux chantent du Claude François), et le marais de la Mélancolie où Marvin perdit une botte et la moitié de sa dignité.

Arrivés face aux lutins rebelles, Marvin déclama : "Ô lutins au nez rouge et au regard fripon, Ne tremblez point, voici Marvin le Chaton !" Les lutins, d’abord confus, rirent tant qu’ils en oublièrent leur rébellion. Virgule, de son côté, mangea leur tente principale, ce qui régla définitivement le conflit syndical.

En guise de remerciement, le roi offrit à Marvin une médaille en chocolat (qu’il mangea avant la fin de la cérémonie) et à Virgule un bain moussant géant (qu’il refusa en feulant un discours sur l’importance de l’intimité des reptiles).

Depuis, Marvin et Virgule errent à travers les terres, sauvant des villages de menaces improbables : des beignets démoniaques, des licornes kleptomanes, et un ogre qui chante du Céline Dion. Et chaque soir, à la lueur d’une luciole dépressive, Marvin gratte son luth (mal) en chantant les exploits de son fidèle duo.

Moralité : Quand on a un chat en armure et un varan têtu, on peut affronter n’importe quoi. Même l’administration.