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Un monde sans philosophie : entre instinct et immédiateté
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Et si la philosophie n'avait jamais été écrite ? Tout serait différent. La quête du sens, les questions sur l'existence, le bien et le mal, aucune de ces réflexions ne viendrait troubler l’esprit des hommes. Nous vivrions dans un monde régi uniquement par l’expérience concrète, où chaque individu se rangerait à ses impressions personnelles et à ses émotions immédiates.
Les religions et les systèmes de croyances seraient bien plus rudimentaires. Les dogmes, s'ils existent, seraient basés sur des traditions culturelles, mais ne porteraient aucune réflexion critique, aucune analyse approfondie. Les discussions sur la morale seraient basées sur des instincts primaires, sans éthique construite. Les actions seraient dictées par des réactions instinctives plutôt que par des valeurs réfléchies.
La science et la technologie avanceraient, mais sans la réflexion philosophique qui les accompagne habituellement. Les inventions seraient le produit d’expérimentations pratiques, parfois sans considération pour les conséquences éthiques de leur usage. La compréhension de soi et des relations interpersonnelles serait limité à des interactions superficielles, sans compréhension des tenants et aboutissants de l'humain.
Les idées de liberté et de responsabilité seraient presque absentes. Les gens accepteraient leur condition sans se poser de mauvaises questions. L’engagement social serait limité, car sans philosophie, l’individu ne voit pas l’intérêt d’une communauté qui va au-delà de son propre besoin égoïste. La réelle profondeur humaine serait absente de ce monde où la pensée critique n’a jamais eu lieu.
Côté arts, sans la pensée philosophique, la créativité se limiterait à exprimer des plaisirs immédiats ou des peurs primitives. La beauté serait ressentie sans analyse, sans quête de compréhension. Les chefs-d'œuvre de la littérature, de la peinture, de la musique n'existeraient pas en tant que reflets de l'âme. Ce serait un monde sans questionnements, ni réflexions, où le temps passerait sans que rien ne change, car aucun esprit n’interrogerait la raison de l’existence.
Il ne resterait qu'une vie frénétique, dominée par l'instant présent, un monde de sensations purifiées de toute quête de vérité.