Le JT des animaux polaires : actualités glaciales et absurdes

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Bonsoir, bipèdes fondants et phoques sous Prozac.
Bienvenue dans Le JT des informations de la banquise, l’unique journal qui coule en direct, avec moi, Albert, ours polaire licencié de chez Groland après une bagarre avec un manchot.

Un décret glacial est tombé cette nuit : le mot "chocolatine" est désormais passible de morsure.
Toute personne surprise en train de prononcer ce blasphème sucré sera directement envoyée en tête-à-tête avec Jean-Claude, notre morse psychopathe en pleine crise de testostérone.

Les humains continuent de brûler leur planète comme si c'était une vieille clope mouillée.
Résultat : ma baraque de glace a fondu, mes potes se noient, et les ours polaires se reconvertissent en mascottes chez Lidl.

Pendant ce temps, Jeff Bezos a lancé un nouveau yacht spatial en forme de pénis géant pour “aller chercher un avenir meilleur sur Mars”.
Spoiler : Mars, c’est un désert rouge sans Wi-Fi ni Mojito.

C’est le buzz du moment : Gisèle, la baleine bleue libertine, a été aperçue en train de flirter avec un chalutier norvégien.
Certains parlent d’amour inter-espèce, d’autres d’un syndrome de Stockholm poissonneux.
Nous, on dit juste : le consentement, même chez les cétacés, c’est pas une option.

Aujourd’hui, dans notre rubrique pédagogique :
“Comment reconnaître un humain climatosceptique ?”
Indice :

Il dit “le climat a toujours changé” tout en rotant un kebab diesel.

Il roule en SUV pour aller chercher une baguette à 80 mètres.

Il pense que Greta Thunberg est une IA créée par les lobbies éoliens.

Un poisson pané aurait porté plainte pour “atteinte à son intégrité morale”.
Il affirme n’avoir jamais consenti à être plongé dans du citron et appelle à la création d’un syndicat des poissons panés autonomes.
Le capitaine Iglo, en fuite depuis ce matin, aurait été aperçu dans un spa naturiste à Saint-Brieuc.

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui, bande de mammifères bipèdes qui tweetent en avion.
N’oubliez pas :
si vous ne recyclez pas, je viendrai pisser dans votre jacuzzi.
Et si vous êtes climatosceptique, je vous attends sur la banquise, seul à seul, sans témoins.

Allez, à demain peut-être.
Ou pas.
Ça dépend si on fond d’ici là.