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Le goût du vrai : l'espoir au bout du tunnel
Script Vidéo
Le réveil sonna à 4h42. Malik ouvrit les yeux dans l’obscurité. Fatigue collée à la peau. Angoisse dans le ventre. Une voix intérieure murmurait : « Pourquoi continuer ? »Chaque jour, c’était la même chose. Réparer les chaussures des autres dans un atelier poussiéreux. Et courir après un rêve qui ne répondait plus.Il avait 34 ans. Une femme partie depuis trois ans. Une fille qu’il voyait un dimanche sur deux. Un carnet rempli de projets fermés depuis longtemps. Mais il se levait, quand même.Ce matin-là, une phrase entendue à la radio revenait : « Les tunnels les plus sombres précèdent les paysages les plus lumineux. »Il alluma la lampe, fixa le mur, puis fouilla son placard. Il retrouva le vieux carnet. Couvert de poussière. Il l’avait appelé « Le goût du vrai ». Son rêve : un espace de restauration inspiré des plats de sa grand-mère.Il n’avait rien. Juste ses mains et quelques épices. Alors il cuisinait. Chaque vendredi, il apportait un plat à ses collègues. Riz au gingembre. Sauce arachide. Les retours étaient sincères.— T’as fait ça toi ? Tu dois ouvrir ton restau !Il souriait. Pour la première fois depuis longtemps. Deux semaines plus tard, son colocataire s’en alla, laissant un loyer impayé. Ce jour-là, sa fille lui demanda :— Papa, pourquoi t’as jamais fait ce que tu voulais vraiment ?Cette phrase le brisa. Mais elle l’éveilla aussi. Il reprit des heures supplémentaires. Vendit des affaires. Cuisinait le soir. Économisait.Un jour de pluie, un appel : sa fille. Crise d’asthme. Urgence. Il courut à l’hôpital. Elle était sous oxygène.— Papa… j’ai eu peur.Il n’avait pas assez pour les médicaments. Personne ne répondait à ses appels. Il rentra. Mouillé. Abattu. Il s’effondra. Pleura. Longtemps.Épuisé, il ouvrit le carnet :> Je suis fatigué. J’ai tout donné. Mais rien ne tient. J’ai honte.À 5h11, un chant traversa le mur. Un enfant récitait une prière. Une larme roula. Puis une autre.Il reprit son carnet :> Je vais me lever. Parce que je suis encore vivant.Le lendemain, il posta une photo de son carnet :> J’ai voulu abandonner. Mais je suis encore là. Et je continuerai.Le message fit écho. Beaucoup réagirent.— Frère, ton message m’a touché.— Je suis dans le même cas. Merci.— Ne lâche pas. Tu n’es pas seul.Il reprit espoir. Cuisina de nouveau. Filma. Parla avec le cœur :> Ce plat est une promesse. On peut se relever.La vidéo fit 12 000 vues. Une femme l’écrivit :— Je travaille dans une ONG. Je veux t’aider.Ce dimanche, Malik regarda le ciel. Il souriait. Il avait compris : la lumière… elle était déjà en lui.L’histoire de Malik n’est pas qu’une fiction. C’est un miroir pour ceux qui refusent d’abandonner. Si toi aussi tu sens que le tunnel est long, reste connecté à Code Alpha 8 Discipline. Abonne-toi, commente, partage… la suite arrive. Et elle pourrait réveiller quelque chose en toi.