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Fromage au lait cru : délices ou dangers ?
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Le savais-tu ?
En France, on adore le fromage au lait cru — camembert fermier, reblochon affiné, roquefort artisanal… On en mange dès l’enfance, comme si c’était inoffensif. Et pourtant, ce fromage que tu trouves sur l’étal du marché, celui qui sent fort mais bon, peut, dans certains cas, te conduire directement à l’hôpital. Voire pire.
Une histoire vraie circule dans les couloirs d’un CHU du sud de la France.
Un homme dans la cinquantaine, en bonne santé, revient d’un week-end dans l’Aveyron. Il a ramené un roquefort fermier, fait main, au goût “plus vrai que vrai”. Trois jours plus tard, il commence à avoir des maux de tête, des nausées, des douleurs abdominales. Il pense à une gastro.
Mais la fièvre monte. Il titube. Il ne parvient plus à parler normalement. Urgences.
Diagnostic ? Listériose. Une infection rare, mais redoutable. La cause ? Ce fromage “vivant”, qu’il avait mangé sans imaginer qu’il contenait une bactérie potentiellement mortelle : Listeria monocytogenes.
Il a survécu. D’autres n’ont pas eu cette chance.
Ce qu’on ne dit pas assez, c’est que :
• Les fromages au lait cru sont vivants, oui — mais parfois, trop vivants.
• Ils sont déconseillés voire interdits aux femmes enceintes, aux personnes âgées, et aux personnes fragiles.
• Une mauvaise conservation, une petite faille dans la chaîne du froid… et ce délice peut devenir un piège invisible.
Alors la prochaine fois que tu goûtes ce “vrai fromage de terroir”, pose-toi la question :
“Est-ce que ce fromage est simplement fort… ou dangereusement vivant ?”