L'absurdité culinaire : un dimanche mémorable

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Un jour, j'ai mangé mon chat. Oui, tu as bien entendu. Cela paraît incroyable, presque impensable, mais laisse-moi te raconter. C'était un dimanche après-midi ordinaire. La journée était grisâtre, et l'ennui me rongeait. Mon chat, un petit félin au pelage soyeux, était blotti sur le canapé, indifférent à mon apathie.

Tu sais, les moments de folie nous guettent tous. J'ai décidé de préparer un plat plus élaboré que d'habitude. Les ingrédients s'accumulaient sur le plan de travail : légumes frais, épices savoureuses, et puis, une idée insensée m’a traversé l'esprit. En regardant le chat, je me suis dit que parfois, il fallait oser sortir des sentiers battus.

Je l’ai vu sauter sur la table, renverser quelques assiettes. Comme un acte de rébellion, il attirait toute mon attention. Frustré par ce manque de respect, une pensée absurde s'est mise à germer. J'ai sorti le couteau, non pas pour lui faire du mal, mais pour couper cette distance entre moi et cette folie.

Quelles sont les règles de la cuisine, après tout ? Ce soupçon de provocation, ce frisson tout de même intrigant. J'ai dressé le couvert, mais pas pour mon chat, bien sûr. La cuisson d’un bon plat m’a aidé à oublier cette idée saugrenue. Les arômes dansaient dans la cuisine, me faisant oublier le chat, mais pas vraiment.

En fin de compte, cette journée m'a ouvert les yeux. Je n'ai pas mangé mon chat, pas cette fois-ci. Mais elle m'a rappelé à quel point nos pensées peuvent parfois nous mener sur des chemins déroutants. L'absurde peut être une source d'inspiration, mais l'amour et l'amitié pour nos compagnons à quatre pattes restent primordiaux.