Prière d'un soldat : foi et résilience

Description

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Ceci est la prière d’un homme sans option,
D’un cœur qui saigne dans la conviction.
C’est le cri d’un soldat resté seul sur le champ,
Le monde s’effondre, mais Dieu est présent.

Le ciel semble fermé, la terre silencieuse,
Les amis se taisent, la nuit devient orageuse.
Mais dans le tumulte, une flamme survit,
C’est ma foi, Seigneur, qui refuse de fuir.

Ne couvre pas ton oreille à ma plainte,
Car mes genoux ont connu la contrainte.

Ne détourne pas ton regard de mes larmes,
Car sans ta grâce, je suis sans arme.

Tu es mon seul abri, mon dernier recours,
Ma respiration, ma raison, mon secours.
Je n’ai plus rien dans mes mains fatiguées,
Mais j’ai ton nom gravé dans ma pensée.

Quand la douleur me vole mes mots,
Quand la peur m’enchaîne comme un fardeau,
Je me souviens de ta croix, ô Roi,
Et je dis encore : "Ta volonté et non la mienne."

Même si mes rêves s’effacent comme la fumée,
Même si mon âme crie sans lumière,
Tu demeures mon espoir, mon horizon,
soleil derrière chaque prison.

La douceur, c’est la précision du marteau sur le clou,
Il ne frappe pas au hasard, il frappe là où il faut.
Ainsi tu façonnes ma vie, Seigneur doux,
Tu brises sans casser, tu frappes pour qu’il fasse beau.

Je marche sur les ruines de mes hier,
Mais ton souffle fait germer la prière.
Quand tout me dit : "C’est fini pour toi",
Ta voix murmure : "Je suis encore là."

Tu es mon feu quand le froid m’envahit,
Mon abri quand la tempête me poursuit.
Tu es la main invisible qui me soutient,
Le regard paternel qui dit : "Tiens bien."

Je suis ce soldat à genoux sur le champ,
Le cœur blessé, mais le regard ardent.

Ne détourne pas ton regard de mes larmes,
Car sans ta grâce, je suis sans arme.

Tu es mon feu quand le froid m’envahit,
Mon abri quand la tempête me poursuit.
Tu es la main invisible qui me soutient,
Le regard paternel qui dit : "Tiens bien."

Je suis ce soldat à genoux sur le champ,
Le cœur blessé, mais le regard ardent.
Je n’ai plus de balles, mais j’ai ta promesse,
Et dans mon âme brûle encore ta tendresse.

Quand la guerre devient silence, je t’écoute,
Quand mes forces s’en vont, je prends ta route.
Tu es le souffle au milieu de ma fatigue,
L’eau vive dans mes jours tragiques.

Même si le monde m’appelle "vaincu",
Je sais que le ciel m’a reconnu.
Car la prière du soldat n’est pas une fuite,
C’est le cri d’un cœur que ton amour habite.

Je ne veux pas fuir, je veux tenir,
Pas par orgueil, mais pour t’obéir.
Et si je tombe encore demain,
Je tomberai toujours dans ta main.

Souviens-toi, Seigneur, de ma fidélité,
De mes pleurs offerts en vérité.
Ne ferme pas ton ciel sur ma douleur,
Mais fais pleuvoir ton amour sur mon cœur.

Car même seul, je reste ton enfant,
Même faible, je reste croyant.
Et si la mort m’entoure comme un manteau,
Ta vie en moi rugit plus fort que les mots.

Alors, je prie…
Pas pour que la guerre s’arrête,
Mais pour que ma foi reste honnête.
Pas pour que tout devienne facile,
Mais pour que mon cœur te reste docile.