Une mère face à l'impensable : le choix de sauver ses enfants

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Une mère tue son mari pour sauver ses enfants.
C'était en septembre 2012, à La Selle-sur-le-Bied. Jacqueline Sauvage, 65 ans, se retrouve dans un contexte de terreur. Son mari, Norbert Marot, est violent, imprévisible. Elle vit dans la peur, craignant pour sa vie et celle de ses enfants. Les années de menaces pèsent lourd.

Alors qu'elle charge son fusil de chasse, elle ferme les yeux. Elle tire trois fois dans le dos de Norbert. Ce geste choquant est le cri de désespoir d'une femme piégée par des années de souffrance.
Jacqueline déclare avoir agi par instinct de survie. Une défense de plus en plus utilisée dans des cas de violence domestique.

En réalité, Norbert ne la menaçait plus physiquement ce jour-là. L'angoisse était un poison qui l’avalait. Ce n'était pas un acte de folie, mais un équilibre précaire rompu. Le procès qui suit va bouleverser les perceptions. Beaucoup la voient comme une héroïne. D'autres la jugent.

Il y a un véritable bouleversement dans l'opinion publique. Le soutien afflue, des milliers signent des pétitions pour sa libération. Les réseaux sociaux s'enflamment. La réalité est complexe. C'est une question de vie, de détresse, un combat pour la reconnaissance des victimes.

Finalement, elle obtient une grâce présidentielle, mais la douleur des familles des victimes demeure. Ce drame rappelle que derrière chaque acte, il y a une histoire. Une femme a fait un choix terrible pour protéger ceux qu'elle aime.
Les répercussions de cette affaire sont encore visibles aujourd'hui. La lutte contre les violences conjugales prend un nouvel élan, mais le prix à payer est lourd.